Église des Écoles Chrétiennes ou de Saint Michel Archange

Via Giovanni Tarantini 37a, 72100 Brindisi BR

En 1649 l’archevêque de Brindisi, Francesco Estrada ( 1659-1671 ), acheta avec son argent soit l’église de St. Michel Archange que le dortoir annexé, composé de quatre cellules, de propriété des Célestins de Mesagne qui en avaient pris possession en 1616 lorsque la maison de Brindisi avait été fermée pour que les Pères des Écoles chrétiennes puissent s’y installer. Leur premier but était celui d’arriver à combler , au moins dans la ville, les lacunes de l’éducation publique qui au XVII e siècle paraissait presque du tout absente; en effet les informations sur l’instruction à Brindisi ne se refèrent qu’à une vague notice rapportant qu’un certain maître Antonio Diana avait enseigné des lettres humaines au XVI e siècle. Au début dans les écoles chrétiennes on mit sur pied seulement trois classes d’élèves mais bientôt on en compta 200. Le complexe architectural fut agrandi grâce à plusieurs donations du portugais Giovanni Nunnes della Torre (1680), portulan royal et de Girolamo Lettera (1684 ). Tout comme pour la plus grande partie des Institutions ecclesiastiques, le 13 février 1807, à la suite des suppressions napoléoniennes, les pères ont abandonné leur couvent qui devient ainsi propriété de l’administration communale de Brindisi. En 1873 il a été destiné ,d’abord, à prison et, ensuite, à école. À partir de 1875 il a accueilli le Bureau de recrutement. Au cours du XX e siècle il a été utilisé, d’abord comme orphélinat ( 1912 ) et, à partir de 1923 , comme siège de la Croix Blanche et de la Gendarmerie champêtre. L’église de Saint Michel Archange est connue pour sa caractéristique coupole à carreaux polychromes, un répère important de plusieurs points de vue du centre ville. Sa sobre façade présente un portail central surmonté d’un tympan triangulaire qui exibe les armoiries de l’ ordre de la Mère de Dieu des Écoles Chrétiennes.À son intérieur il y a une nef unique, se terminant en transept, sur laquelle se montrent des chapelles latérales, depuis longtemps privées d’autels et d’objets de culte. Les décorations en style baroque sont l’oeuvre du maître staffeur Maurizio D’ Alessio de Naples qui, à partir de 1718 et pendant trois ans, a travaillé à la grande chapelle de l’autel-Dieu dédié à Saint Michel Archange, à la coupole, aux chapelles latérales et aux arcs soit intérieurs qu’extérieurs.

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